Affaire Bettencourt: Bayrou appelle au «sursaut républicain»
Francois Bayrou, début janvier. (Benoit Tessier / Reuters)
Il est «urgent que le président s’exprime»
Le président du MoDem, François Bayrou, appelle «d’urgence» à un «sursaut républicain», jugeant «impossible que la France continue à s’enfoncer dans des situations aussi glauques les unes que les autres».
Il est «normal et urgent que le président de la République s’exprime», a-t-il poursuivi, à la veille de l’intervention de Nicolas Sarkozy sur France 2.
Invité du Grand Rendez-vous Europe 1/Le Parisien, il a dénoncé les «facettes tout aussi inquiétantes les unes que les autres» que lui inspire l’affaire Bettencourt dans laquelle le ministre du Travail Eric Woerth est empêtré.
A savoir: «le conflit d’intérêts entre responsables publics et intérêts privés», «la situation impensable de guerre entre un procureur (Philippe Courroye) et la présidente du tribunal (Isabelle Prévost-Desprez), tous deux à Nanterre», la «révélation de ce qu’est le bouclier fiscal avec les 30 millions d’euros reversés à Mme Bettencourt (…) illustration de ce que le bouclier fiscal est totalement injuste», «la liberté de la presse» et «tout ce qu’on a appris sur le financement des partis (…) avec des structures à intérêts personnels».
Et pourquoi pas le dépaysement du dossier?
Evoquant les «liens d’amitié» entre le procureur de Nanterre Philippe Courroye, qui conduit les enquêtes préliminaires, et le chef de l’Etat Nicolas Sarkozy, Dominique de Villepin estime qu’«il y a donc une suspicion». «On ne pourra pas tourner la page de ces affaires si on ne peut pas aller jusqu’au bout de la vérité», ajoute-t-il.
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