Affaire Bettencourt : le parquet de Nanterre compte enquêter sur un financement illégal de parti politique
LEMONDE.FR avec AFP | 07.07.10 | 09h42 • Mis à jour le 07.07.10 | 09h46

atrice de Maistre, le gestionnaire de la fortune de Liliane Bettencourt, a été entendu mardi 6 juillet par la brigade de répression de la délinquance à la personne (BRDP) dans le cadre de l'enquête sur les enregistrements clandestins de conversations de la milliardaire, a indiqué le parquet de Nanterre.
M. de Maistre, 61 ans, "infirme les déclarations" de l'ex-comptable Claire Thibout. Le patron de la société Clymène, chargée de gérer les avoirs de l'héritière de L'Oréal, avait déjà été entendu le 30 juin dans cette enquête. Selon son avocat, Me Pascal Wilhelm, il s'agissait alors d'une audition de pure forme, destinée à "confirmer sa plainte ainsi que son agenda".
"M. de Maistre conteste formellement les allégations mensongères" de Claire Thibout, avait auparavant indiqué Me Wilhelm dans une déclaration écrite à l'AFP. L'avocat précise que son client "se réserve d'engager les poursuites qui se révéleront utiles". L'ex-comptable, qui a déjà été entendue à deux reprises, devrait l'être à nouveau après ses déclarations mardi au site Mediapart, a-t-on précisé de source proche de l'enquête.
RÉQUISITION À L'AGENCE BNP
Selon Le Figaro, M. de Maistre devrait être "incessamment confronté à Claire Thibout". Le quotidien poursuit en expliquant que "le ministère public envisageait mardi soir d'ouvrir une enquête préliminaire incidente portant sur une suspicion de financement illégal de parti politique". Hier, dans un entretien à Mediapart, Claire Thibout racontait qu'en mars 2007, Patrice de Maistre lui avait intimé "d'aller retirer 150 000 euros, précisant que [c'était] pour financer la campagne présidentielle de Sarkozy".
Le quotidien poursuit en affirmant que le parquet de Nanterre a "adressé une réquisition à l'agence BNP de l'avenue de la Grande-Armée, à Paris, afin de savoir s'il existe une trace matérielle du retrait censé avoir été effectué le 26 mars 2007". Les enquêteurs sont aussi à la recherche "des trois carnets de caisse dans lesquelles Claire Thibout dit avoir consigné ses retraits d'espèces entre 2006 et 2008". L'avocat Fabrice Goguel, à qui Claire Thibout a rendu ces documents lors de son licenciement en décembre 2008, indique les avoir immédiatement remis à Liliane Bettencourt.
"M. de Maistre conteste formellement les allégations mensongères" de Claire Thibout, avait auparavant indiqué Me Wilhelm dans une déclaration écrite à l'AFP. L'avocat précise que son client "se réserve d'engager les poursuites qui se révéleront utiles". L'ex-comptable, qui a déjà été entendue à deux reprises, devrait l'être à nouveau après ses déclarations mardi au site Mediapart, a-t-on précisé de source proche de l'enquête.
RÉQUISITION À L'AGENCE BNP
Selon Le Figaro, M. de Maistre devrait être "incessamment confronté à Claire Thibout". Le quotidien poursuit en expliquant que "le ministère public envisageait mardi soir d'ouvrir une enquête préliminaire incidente portant sur une suspicion de financement illégal de parti politique". Hier, dans un entretien à Mediapart, Claire Thibout racontait qu'en mars 2007, Patrice de Maistre lui avait intimé "d'aller retirer 150 000 euros, précisant que [c'était] pour financer la campagne présidentielle de Sarkozy".
Le quotidien poursuit en affirmant que le parquet de Nanterre a "adressé une réquisition à l'agence BNP de l'avenue de la Grande-Armée, à Paris, afin de savoir s'il existe une trace matérielle du retrait censé avoir été effectué le 26 mars 2007". Les enquêteurs sont aussi à la recherche "des trois carnets de caisse dans lesquelles Claire Thibout dit avoir consigné ses retraits d'espèces entre 2006 et 2008". L'avocat Fabrice Goguel, à qui Claire Thibout a rendu ces documents lors de son licenciement en décembre 2008, indique les avoir immédiatement remis à Liliane Bettencourt.
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