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Vif intérêt pour le français
By ehelms
Created 09/05/2010 - 21:28

Image © Keystone
Le Gymnase de Freudenberg, un des deux établissements pilotes, compte déjà 20% de ses élèves de 3e année inscrits au cursus bilingue allemand-français.
Depuis la dernière rentrée scolaire, les gymnasiens zurichois peuvent enfin faire une maturité bilingue allemand-français. On croyait le canton de Zurich devenu hostile à la langue de Ramuz. Mais le cursus attire un nombre remarquable d’étudiants. Même ses responsables sont surpris.
Longtemps, les autorités ont justifié l’inexistence de la maturité bilingue allemand-français à Zurich par le manque d’intérêt des élèves et des parents. L’opiniâtreté des responsables francophiles des Gymnases de Freudenberg et d’Oerlikon a finalement payé.
Un plus dans le CV
Après un premier refus en 2006, le gouvernement zurichois donnait en 2009 son feu vert au lancement de deux projets pilotes en ville de Zurich. Dans le Gymnase de Freudenberg, 22 élèves se sont inscrits pour le nouveau cursus bilingue, soit 20% des élèves de 3e année. A Oerlikon, le chiffre est inférieur – 15 élèves se sont annoncés, soit environ 10% de l’effectif –, mais la direction s’attend encore à quelques inscriptions venant du secondaire d’ici au début 2011.
Dans les deux écoles, on ne s’attendait pas à autant d’inscriptions. Durant le cursus, les élèves suivront des cours comme les mathématiques, la physique ou l’histoire en français. Ils passeront par ailleurs un semestre dans un gymnase romand.
Bâle ne propose rien
Selon Philipp Schaufelberger, responsable du projet à l’école de Freudenberg, ces adolescents visent une qualification supplémentaire. Ils aiment les langues. Ou ils souhaitent s’ouvrir à la Suisse romande dans l’optique d’y faire des études. Très peu sont de langue maternelle française.
Au total 85 des 177 gymnases reconnus en Suisse proposent au moins un cursus immersif. outre-Sarine, la priorité est donnée la plupart du temps à l’anglais. Le nombre d’écoles où il est possible d’obtenir la maturité bilingue allemand-français a toutefois légèrement augmenté ces dernières années.
Malgré son succès, deux grands centres alémaniques ne proposent toujours pas de maturité allemand-français. Il s’agit de Bâle-Ville et de Saint-Gall. A Bâle, un canton où le français est déjà enseigné dès la 3e primaire, cette absence est particulièrement frappante. Hans-Georg Signer, du Département de l’instruction publique, explique que les gymnasiens ne montrent pas un intérêt particulier pour le français. «Ils préfèrent miser sur l’anglais qui est désormais l’unique langue parlée chez Novartis et Roche», regrette M. Signer.
Longtemps, les autorités ont justifié l’inexistence de la maturité bilingue allemand-français à Zurich par le manque d’intérêt des élèves et des parents. L’opiniâtreté des responsables francophiles des Gymnases de Freudenberg et d’Oerlikon a finalement payé.
Un plus dans le CV
Après un premier refus en 2006, le gouvernement zurichois donnait en 2009 son feu vert au lancement de deux projets pilotes en ville de Zurich. Dans le Gymnase de Freudenberg, 22 élèves se sont inscrits pour le nouveau cursus bilingue, soit 20% des élèves de 3e année. A Oerlikon, le chiffre est inférieur – 15 élèves se sont annoncés, soit environ 10% de l’effectif –, mais la direction s’attend encore à quelques inscriptions venant du secondaire d’ici au début 2011.
Dans les deux écoles, on ne s’attendait pas à autant d’inscriptions. Durant le cursus, les élèves suivront des cours comme les mathématiques, la physique ou l’histoire en français. Ils passeront par ailleurs un semestre dans un gymnase romand.
Bâle ne propose rien
Selon Philipp Schaufelberger, responsable du projet à l’école de Freudenberg, ces adolescents visent une qualification supplémentaire. Ils aiment les langues. Ou ils souhaitent s’ouvrir à la Suisse romande dans l’optique d’y faire des études. Très peu sont de langue maternelle française.
Au total 85 des 177 gymnases reconnus en Suisse proposent au moins un cursus immersif. outre-Sarine, la priorité est donnée la plupart du temps à l’anglais. Le nombre d’écoles où il est possible d’obtenir la maturité bilingue allemand-français a toutefois légèrement augmenté ces dernières années.
Malgré son succès, deux grands centres alémaniques ne proposent toujours pas de maturité allemand-français. Il s’agit de Bâle-Ville et de Saint-Gall. A Bâle, un canton où le français est déjà enseigné dès la 3e primaire, cette absence est particulièrement frappante. Hans-Georg Signer, du Département de l’instruction publique, explique que les gymnasiens ne montrent pas un intérêt particulier pour le français. «Ils préfèrent miser sur l’anglais qui est désormais l’unique langue parlée chez Novartis et Roche», regrette M. Signer.
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