
Publié sur RFI (http://www.rfi.fr)
La Belgique paralysée par des désaccords entre Wallons et Flamands
Créé le 2010-09-05 16:20
Belgique
Depuis plus de trois mois la Belgique est à la recherche d’une formule pour asseoir les bases d’un gouvernement accepté par toutes les parties. Après l’échec du socialiste wallon Elio di Rupo, qui n’a pas trouvé la formule gagnante, le roi Albert II a confié cette mission aux présidents de la Chambre des représentants et du Sénat. Mais déjà, les négociations semblent dans l’impasse. L’avenir politique de la Belgique est toujours incertaine, alors qu’elle assume la présidence de l’Union européenne depuis le 1er juillet 2010.
Avec notre bureau de Bruxelles,
Lors de la démission d’Elio di Rupo, le roi des Belges avait initialement annoncé qu’il réservait sa réponse. Depuis l’entame de la crise, après les législatives de 2007, Albert II a été obligé à plusieurs reprises de recourir à ce moyen pour temporiser et trouver le politicien qui pourrait prendre le relai.
Et pour remplacer le préformateur di Rupo, il a choisi non pas une mais deux personnes : le président du Sénat et le président de la Chambre des représentants. Ils ont été officiellement chargés samedi soir d’une mission de médiation afin de chercher les pistes d’une future coalition gouvernementale.
Ils font tous deux partie du sommet des formations qui ont remporté les législatives de juin : les socialistes francophones et les nationalistes flamands. Cela ne constitue cependant en rien une garantie qu’ils pourront réussir dans la recherche d’un compromis, là où ont échoué jusqu’ici les présidents de leurs partis, car avant la mission du préformateur socialiste, il y avait eu la mission d’informations de Bart De Wever, le président des Nationalistes flamands. C’est lui qui est désormais pointé du doigt comme le principal responsable de l’impasse actuelle.
Et si les deux nouveaux médiateurs n’en trouvent pas l’issue, les Belges pourraient bien être à nouveau appelés aux urnes prochainement.
Lors de la démission d’Elio di Rupo, le roi des Belges avait initialement annoncé qu’il réservait sa réponse. Depuis l’entame de la crise, après les législatives de 2007, Albert II a été obligé à plusieurs reprises de recourir à ce moyen pour temporiser et trouver le politicien qui pourrait prendre le relai.
Et pour remplacer le préformateur di Rupo, il a choisi non pas une mais deux personnes : le président du Sénat et le président de la Chambre des représentants. Ils ont été officiellement chargés samedi soir d’une mission de médiation afin de chercher les pistes d’une future coalition gouvernementale.
Ils font tous deux partie du sommet des formations qui ont remporté les législatives de juin : les socialistes francophones et les nationalistes flamands. Cela ne constitue cependant en rien une garantie qu’ils pourront réussir dans la recherche d’un compromis, là où ont échoué jusqu’ici les présidents de leurs partis, car avant la mission du préformateur socialiste, il y avait eu la mission d’informations de Bart De Wever, le président des Nationalistes flamands. C’est lui qui est désormais pointé du doigt comme le principal responsable de l’impasse actuelle.
Et si les deux nouveaux médiateurs n’en trouvent pas l’issue, les Belges pourraient bien être à nouveau appelés aux urnes prochainement.
Bart De Wever, le président des Nationalistes flamands, est désormais pointé du doigt comme le principal responsable de l’impasse actuelle, le 4 septembre 2010.
Reuters/Thierry Roge
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